ras-le-bol des pompiers volontaires


 

L'intégration du C.P.I Olmi-Cappella au corps départemental (voir page sur la journée du 15 décembre 2000) devrait lui permettre de bénéficier de nouveaux casernements, mais ceci n'aurait de sens que dans la mesure où le centre occuperait la place qui lui revient.

En effet, depuis un certain temps, en raison de contraintes organisationnelles, l'activité du centre est en baisse, et on peut craindre qu'à terme ce phénomène mène à la fermeture du centre. Le secteur opérationnel est de plus en plus réduit, se limitant à l'heure actuelle à 4 communes alors qu'il y a pas si longtemps il était formé de 10 communes. L'explication invoquée pour ce problème est le régime d'astreinte qui diffère le départ de 15 minutes. Ne pourrions nous pas trouver un consensus qui conviendrait à toutes les parties ? Nous voulons encore y croire.

Il faut quand même signaler que la seule préoccupation des sapeurs-pompiers volontaires du C.P.I Olmi-Cappella est la récupération des secteurs autrefois couverts par leurs soins; en effet, une des solutions à ce problème est sans aucun doute un régime de gardes ou de gardes/astreintes qui ne diffèrerait plus les départs et qui donc ne pénaliserait plus le  centre par rapport à d'autres centre voisins.

Mais actuellement le régime le plus adapté à la situation du C.P.I Olmi-Cappella et de ses volontaires est le régime d'astreinte: en effet, étant constitué majoritairement de salariés donnant de leur temps libre pour le service public, il serait difficile (pendant l'hiver) d'assurer des gardes.

Après avoir exprimé leur mécontentement par voie de presse, et par courrier au Directeur Départemental, l'ensemble des officiers, caporaux et sapeurs du Centre de Première Intervention d'Olmi-Cappella ont décidé, à partir du lundi 19 mars 2001 de ne plus assurer les permanences mais de continuer à assurer les secours aux biens et aux personnes, ceci afin que la population ne soit en rien pénalisée, seul le fonctionnement interne à l'organisation administrative sera touché par ce mouvement d'action et de revendications.